Rencontre au milieu des chênes.

Le manoir Sombrelame était en pleine activité. Sir Sombrelame souhaitait faire une ballade équestre aujourd’hui et tout les serviteurs de celui-ci souhaitaient qu’il passe la plus bonne journée que possible. Le maître de Maison était un homme bon avec ses serviteurs et était beaucoup aimé de leurs parts. Junas fit un tour aux écuries et ne fut pas surpris de voir son cheval personnel, Vent Gris, déjà scellé et prêt à être chevauché. Le Chevalier esquissa un sourire à l’attention de son écuyer et lui dit d’attendre encore un quart d’heure, le temps qu’il aille se préparer. Il passa dans son armurerie personnel, se fit aider à mettre son armure et prit sa Lame « Loyauté ». L’imposante arme reposait maintenant à sa hanche et il était prêt à faire sa promenade habituelle. Il retourna aux écuries et se mit en scelle. Podrick, son écuyer, allait l’accompagner pour la journée, comme le faisait tout bon écuyer. Podrick était un jeune homme courageux et un peu trop téméraire, il ressemblait beaucoup à Junas dans sa jeunesse mais le jeune Podrick ne maniait pas aussi bien la lame que Junas à son âge. Le jeune écuyer aimait beaucoup voyager avec Junas mais ces temps-ci, le maître n’était pas beaucoup sortit à cause d’une certaine mélancolie qu’il avait de période en période. Mais il semblait que cette ballade était sacrée pour le Chevalier, à chaque fois qu’il allait dans les bois, il revenait plus serein. Le chevalier entra dans les bois accompagné de son humble écuyer. Alors qu’ils n’avaient fait qu’une dizaine de mètres dans les bois, Junas se retourna vers Podrick et lui annonça :

- Je continue seul. Retourne au Manoir.

L’écuyer savait qu’il ne devait pas contrarier son maître et il hocha la tête en répondant :

- Bien maître.

Il fit retourner son cheval et partit au galop vers le manoir. Junas regarda son écuyer s’éloigner et s’enfonça plus loin dans la forêt. Plus loin dans la forêt, il ne fut entouré que de chênes et de quelques animaux fuyant au bruit des sabots de la monture de Junas. L’homme arriva une dizaine de minute plus tard à l’endroit voulut : Le plus grand chêne de la foret avec à son pied une… Tombe recouverte de poussière et de végétation. Junas descendit de son cheval et se dirigea vers la tombe, il se baissa à la hauteur du sépulcre, arracha la verdure qui s’était installé et il pu lire comme tant de fois :

Junas s’agenouilla, planta son épée au sol pour s’appuyer dessus et fit une sorte de prière entremêlée de regrets. L’homme se recueillait une fois de plus à cette tombe à son grand malheur. Il se trouvait en dessous de cette terre les squelettes broyés de feu sa femme et de ses enfants. En pleins milieux de ses pensées, son cheval s’affola d’une présence que l’homme n’avait pas remarquée. Il se releva assez vite l’épée à la main, cherchant du regard qu’est se qui avait bien pu effrayer sa monture et instinctivement :

- Qui va là ?!

Le vent, rien que le vent… Il n’y avait personne et Junas le savait, qui venait encore dans ses rares bois ? Des Orcs ? Junas avait fait en sorte pour qu’il n’y en ai plus un seul dans les parages et il faisait tout en se moment pour les maintenir à distance avec une poignée d’homme. Son destrier avait du être effrayer par un petit animal de la forêt… Rien de plus… A moins que ?